1882 Eerste studentin

Op 6 december 1882 schrijft Sidonie Verhelst zich als eerste vrouwelijke student in aan de Gentse Universiteit. De Gentse kruideniersdochter en onderwijzeres schrijft zich in voor studies in de Natuurwetenschappen. Hoewel ze de tweede kandidatuur met onderscheiding beëindigt, verlaat ze de universiteit zodat de Brusselse onderwijzeres Emma Leclercq in 1885 als eerste vrouw in Gent afstudeert. De opleiding Natuurwetenschappen-Farmacie blijft de volgende jaren de voorkeur genieten van de meisjesstudenten. De eerste vrouwelijke studenten aan de universiteit zorgen voor heel wat commotie. Sidonie Verhelst wordt belaagd door een mannelijke collega en de kwestie belandt op de academieraadzitting. Haar inschrijving veroorzaakt in de faculteit Geneeskunde bovendien een felle discussie over de ‘fysieke geschiktheid’ van vrouwen om het artsenberoep uit te oefenen. Hoewel ze niet afstudeert, zal Sidonie Verhelst omwille van haar pioniersrol een straatnaam naar zich vernoemd krijgen in Gentbrugge.

Naar: Elienne Langendries en Anne-Marie Simon-Vandermeersch, 175 jaar Universiteit Gent – Ghent University 1817-1992, Gent, 1992.

Herinneringen

Het gedrag van student Buzerane ten opzichte van Sidonie Verhelst wordt besproken op de academieraadzitting van 18 december 1882

Des désordres assez sérieux viennent de se produire dans la faculté de philosophie et lettres … Les leçons de psychologie sont suivies cette année par une institutrice des écoles communales de Gand, Mlle Verhelst. On a réservé à cette dame une place speciale dans I' auditoire. Elle occupe I' extremité du premier banc et a, pour voisin immédiat, M. Van Geyt. Le 12 Decembre un etudiant roumain, M. Emile Buzerano, fort peu assidu jusque là, vint assister au cours, et voulut s'installer à coté de Mlle Verhelst, entre celle-la et M. Van Geyt. Repoussé il renouvela sa tentative Ie lendemain, mais sans plus de succès. La résistance qu'on lui opposait irrita vivement M. Buzerano, qui pour s'en venger, eut recours à la violence. Il s'introduit sit de force entre deux de ses condisciples assis au premier banc, injuria, menaça même les voisins et troubla I' ordre au point que M. Ie professeur Merten se vit obligé d'intervenir et dût suspendre, pendant quelques instants, la leçon déjà commencée. Des scènes semblables se reproduisirent Ie 14 Decembre: elles déterminèrent une rixe dans laquelle M. Buzerano fut légèrement blessé au visage. C' est de ces violences que celui-ci est appelé à repondre devant Ie conseil académique, en meme temps que de la conduite inconvenante qu' il a tenu envers Mlle Verhelst, la cause première et involontaire de tous ces désordres. Il a gravement manqué au respect qu'il lui devait, en essayant d' établir avec elle un commerce épistolaire, s' efforcant, avec une insistence blessante et par des moyens peu délicats, de lui faire parvenir une lettre dont elle ne voulait pas. De pareils procédés, dit M. Ie Recteur, appellent une répression sévère: Ie bon ordre dans l'Université I' exige. L' émotion est grande parmi les étudiants et elle fait craindre de nouveaux troubles si bonne et prompte justice n' est fait.

Uit: Verslag van de academieraadzitting, 18 december 1882, Universiteitsarchief Gent.